Ceci est une citation tirée d’un blogue écrit par une Montréalaise nommée Janet Torge, une septuagénaire cherchant à renouer avec des amis du passé. Je ne connais pas Janet, je ne sais même pas si elle est toujours à Montréal ou si elle est encore en vie, mais cette phrase… wow, elle m’a vraiment touché. Beaucoup des personnes âgées avec qui je travaille souffrent de solitude, et la plupart ont perdu des amis à cause de la maladie ou de la mort. Des vies riches en conversations animées et en dîners entre amis se réduisent peu à peu à des parties de Scrabble en ligne avec des ordinateurs comme seuls compagnons.
Dans ses anciennes carrières, Janet a été réalisatrice de documentaires, animatrice radio, chroniqueuse pour The Gazette, auteure, enseignante prénatale et doula, gestionnaire de chantier de construction, rédactrice de manuels logiciels et cofondatrice du premier centre de soutien aux victimes de viol au Canada. Une impressionnante diversité de rôles pour une seule personne ! Elle avait manifestement une énergie débordante. Son projet d’héritage s’appelait Radical Rest Homes, une initiative de cohabitation solidaire permettant aux aînés de conserver leur indépendance et leur dignité en vieillissant avec grâce.
Je ne sais pas ce qui est arrivé à Janet, et je ne trouve aucune trace confirmant que son idée ait vu le jour. Il existe encore un site Web, mais les dernières publications datent de 2023. Dans les quelques interviews que j’ai trouvées, elle apparaît comme une personne excentrique et déterminée, avec un sens de l’humour autodérisoire. C’est le genre de personne avec qui j’aimerais partager une conversation. Elle a fait des choses incroyables pour retrouver de vieux amis perdus depuis des décennies. J’aime ça !
Pourquoi est-ce que j’écris sur quelqu’un que je ne connais même pas ? Parce que cette phrase m’a fait réaliser que, tôt ou tard, nous serons tous des Janet… Elle me rappelle de ne pas laisser passer la magie du moment présent, même au milieu des listes de choses à faire et des projets à venir. Comme mon ami Bruce, passionné de voile, le disait souvent : « Nous avons tous une date d’expiration, nous ne savons juste pas quand elle arrivera. »
Je ne veux pas être cette personne qui repousse sans cesse l’occasion de dire « tu comptes pour moi » à quelqu’un d’important. Je ne veux pas être le « je l’appellerai demain », car il n’y aura peut-être pas d’autre demain. Si j’avais su que c’était la dernière fois que je parlerais à mon père, j’aurais passé plus de temps avec lui lors de notre dernier appel.
Si vous avez une personne âgée dans votre entourage, prenez quelques minutes de plus avec elle. Dites-lui que vous l’aimez, qu’elle est importante. Racontez-lui comment elle a marqué votre vie, écoutez ses histoires et partagez-les.
Qui sait ? Peut-être que quelqu’un verra cet article et dira à Janet – si elle est toujours là – qu’elle a touché une inconnue, que ses mots sincères et pleins d’humour ont eu un impact. Peut-être qu’ils auront aussi un effet sur vous.
J’ai récemment renouvelé mon hypothèque et j’ai été découragée de voir qu’avec le taux actuel, je ne serais libre de dettes qu’à 71 ans ! J’avais en fait remboursé mon hypothèque il y a environ 15 ans, mais j’ai ensuite utilisé une marge de crédit hypothécaire pour faire d’importantes rénovations et ajouter une extension à
Ce matin, je me suis réveillée en réfléchissant aux personnes ayant atteint le cap des 100 ans et en me demandant si je souhaiterais la même chose pour moi. Ce que les aînés des Blue Zones semblent avoir en commun, c’est un mode de vie sain intégré naturellement à leur quotidien : Ils bougent constamment
Difficile de tout gérer en tant que professionnel(le) tout en étant aidant(e) familial(e) ? Il peut falloir des années avant qu’un parent malade accepte de quitter un logement qui ne lui convient plus, et les proches doivent sans cesse répondre à ses besoins croissants. Les rencontres mensuelles avec les experts de SeniorCareAccess permettent aux courtiers
